Il était une fois une petite fille plutôt « garçon manqué » nommée Audrey-Ann Jean-Weisz, qui adorait les sports et les jeux vidéo. La légende raconte qu’elle aimait aussi la mode et les trucs de filles, mais cela reste à prouver. Avec les années, elle est devenue une femme forte de l’industrie technologique, ce qui n’est pas une mince affaire. Vous vous demandez sûrement comment elle y est arrivée. Eh bien, voici son histoire, qu’elle raconte à sa façon.

J’ai toujours été passionnée par les mathématiques et l’informatique. Pendant mes études au cégep (un établissement d’enseignement collégial public et unique au Québec), j’avais un enseignant qui est devenu pour moi une sorte de mentor et qui m’a guidée dans le domaine des sciences informatiques. À partir de ce moment, j’ai commencé à prendre l’informatique au sérieux. Après avoir terminé mon cégep, j’ai entrepris mes études de premier cycle en sciences informatiques à l’Université Concordia, à Montréal, au Québec.

Audrey-Ann Jean-Weisz à propos des femmes en STIM
Audrey-Ann Jean-Weisz à propos des femmes en STIM

Je savais que les sciences informatiques étaient faites pour moi. Cela coulait de source : j’étais motivée à démontrer à tout le monde que n’importe qui pouvait réussir dans ce domaine. Je m’étais donné l’objectif non seulement de devenir une grande programmeuse, mais aussi de briser les stéréotypes associés à mon domaine de travail.

Cette mentalité et cette passion m’ont poussée à devenir une programmeuse meilleure et plus rapide. Je serai franche : nous sommes peu nombreuses dans le domaine de l’informatique. À l’université, j’étais peut-être l’une des trois filles dans une classe de 30 étudiants, et la situation n’a toujours pas changé dans mon milieu de travail. Les femmes sont nettement sous-représentées en informatique. Je ne dis pas cela pour attaquer les hommes. J’aime mes collègues et j’adore travailler avec eux. C’est juste qu’on se sent parfois seule quand on est l’unique femme dans une pièce.

Travailler dans le domaine de l’informatique en tant que femme, ce n’est pas toujours amusant et prestigieux. En plus de se sentir seule, on craint de ne pas être prise au sérieux autant que les autres. C’est parfois vrai, mais la plupart du temps, ce n’est que quelque chose qui me trotte dans la tête. Nous savons tous que les femmes ne seront pas récompensées de la même manière que les hommes au cours de leur carrière, par exemple par des augmentations de salaire et des primes, et c’est difficile, peu importe l’industrie dans laquelle vous évoluez. Il y a souvent plus de sexisme, d’homophobie et de misogynie à l’égard des femmes dans les disciplines des STIM, ce qui est regrettable et explique pourquoi nous avons besoin qu’un plus grand nombre de femmes et de personnes de divers horizons rejoignent le domaine. J’espère changer les choses en étant simplement présente dans la salle, mais il faut que plus de personnes comme moi y occupent une place également.

 Je suis très fière d’être une femme et une développeuse. Le fait d’être une « femme développeur » me permet d’apporter une diversité réellement nécessaire à mon équipe. Je peux fournir un point de vue différent, ce qui m’a permis de valoriser mes différences et d’en devenir fière avec le temps. En revanche, je veux être traitée comme mes pairs masculins. Au bout du compte, c’est la qualité de mon travail qui importe. Oui, je suis une femme et j’occupe ce poste, mais je veux et je mérite d’être traitée sur un pied d’égalité avec mes pairs.

Je suis reconnaissante de pouvoir trouver du travail dans cette industrie, dans une entreprise qui valorise la diversité. Je travaille chez Randstad Canada depuis plus de quatre ans maintenant. J’ai été attirée par un emploi chez Randstad Canada, car je cherchais de nouvelles possibilités de carrière dans le monde des STIM. Avec mon baccalauréat en mains et un an d’expérience à mon actif, je pouvais poursuivre mon rêve : travailler quelque part à quelque chose qui serait important dans ma vie. Puis, en septembre 2018, un recruteur de Randstad m’a présenté un poste en applications frontales au sein de Randstad Solutions TI. J’ai passé mon entrevue avec le directeur et mon gestionnaire actuel, et heureusement pour moi, j’ai été choisie! Ce jour-là, je suis devenue une développeuse d’applications frontales junior pour Randstad Solutions TI.

Si j’avais un conseil à donner à une femme, à une femme de couleur ou à une personne de la communauté 2SLGBTQIA+, ce serait de trouver un domaine qui vous passionne. Si, comme moi, vous êtes passionnées d’informatique, foncez et mettez-y tout votre cœur. Je crois qu’il est également essentiel pour une femme de trouver une entreprise transparente avec ses employés, où vous savez que vous pourrez évoluer et où vos valeurs et votre vision s’harmoniseront avec celles de l’entreprise. Exprimez-vous toujours pendant les réunions, posez des questions et faites-vous confiance!

C’est tellement important d’être fière et de se faire confiance. Si vous envisagez de vous lancer en sciences informatiques, essayez de trouver un mentor qui vous guidera et vous permettra de vous perfectionner en tant que programmeuse. Travailler en informatique peut être une expérience solitaire pour une femme. Si vous vous sentez seule, communiquez avec quelqu’un et prévoyez un système de soutien qui vous aidera à atteindre de nouveaux sommets. Vous en êtes capable!

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