Si vous n’avez encore jamais quitté un emploi, nous comprenons que cela puisse être intimidant. Comment mettre paisiblement fin à vos fonctions dans votre lieu de travail actuel sans laisser un ressentiment d’abandon dans votre sillage? Premièrement, comprenez que la majeure partie (mais définitivement pas tous!) des professionnels comprennent que le roulement représente un phénomène normal dans le monde des affaires.

D’après notre recherche sur l’image de marque des employeurs, un peu plus de 20 % des gens quittent leur emploi bon an, mal an. Autrement dit, 1 personne sur 5 change d’emploi chaque année! Par conséquent, vous n’êtes pas le seul! La plupart des entreprises ont une politique de démission et vous traiteront avec respect. Par conséquent, cessez de vous imaginer le pire. Ceci étant dit, voici quelques conseils et directives que vous pourriez suivre au moment de remettre votre démission afin que le processus se déroule de la manière la plus harmonieuse possible.

How-To-Give-Two-Weeks-Notice.Jpg
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attendez d’avoir signé une offre

Si vous quittez le navire pour entreprendre un nouvel emploi, attendez toujours d’avoir signé un nouveau contrat avant de remettre votre démission. Peu importe à quel point votre nouvel emploi semble assuré, je vous le répète, ne remettez pas votre démission avant d’avoir signé la lettre d’offre, c'est-à-dire après avoir confirmé votre nouvel emploi et signé une lettre d’acceptation en bonne et due forme. Même si le recruteur avec lequel vous collaborez ne cesse de vous répéter qu’une offre s’en vient, n’importe quel imprévu pourrait survenir. Nous avons vu des offres d’emploi retirées à la dernière minute, de sorte que le chercheur d'emploi se retrouvait soudainement sans travail, puisqu’il venait de quitter son emploi actuel. La conclusion, ne criez pas victoire trop vite et ne quittez pas l’emploi que vous occupez maintenant avant que l’encre n’ait séché sur votre nouvelle offre d'emploi.

donnez deux semaines de préavis dans la mesure du possible

Dans la mesure du possible, donnez deux semaines de préavis. Il s’agit là d’un geste de courtoisie professionnelle. Rien ne l’exige dans la loi. Par conséquent, si, pour quelque raison que ce soit, vous devez un préavis plus court, rien ne vous en empêche. Vous ferez cependant preuve de bonne foi si vous donnez deux semaines de préavis et même plus si vous occupez un poste difficile à remplacer. En ne quittant pas le navire avant la fin de ces deux dernières semaines, vous démontrez à celui qui deviendra bientôt votre ex-employeur que vous ne voulez pas le laisser tomber. Vous lui offrez de terminer vos tâches, de transférer les connaissances importantes à un autre employé et peut-être même de l’aider au moment où il embauchera votre remplaçant. Il existe des cas (rares) où il convient de ne pas donner de préavis, par exemple, si vous sentez votre sécurité menacée d’une manière quelconque ou si vous avez des raisons de croire que votre employeur n’acceptera pas votre démission. Par exemple, si votre employeur appelle habituellement la sécurité pour escorter jusqu’à la porte les employés qui remettent leur démission, pourquoi vous priver de vos deux dernières semaines de salaire?

rédigez une lettre de démission

Si vous évoluez dans un environnement professionnel, on s’attend habituellement à ce que vous remettiez une lettre de démission que vous devriez prendre soin d’imprimer et de remettre à votre patron en personne. Essayez de ne pas envoyer cette lettre par courriel. Il est important que la lettre soit écrite pour qu’on dispose d’une copie physique de votre démission, en particulier parce qu’un tel geste provoque souvent un choc et parce qu’il est facile d’oublier des détails à ce moment. Il n’est pas nécessaire que votre lettre de démission soit trop détaillée. Elle devrait occuper une seule page et confirmer que vous quittez votre emploi en précisant la date de votre dernière journée au travail et possiblement un mot au sujet des projets auxquels vous étiez affecté. De plus, il est habituellement de mise que vous remerciez votre gestionnaire. Vous trouverez de nombreux modèles intéressants de lettre de démission sur l’Internet.

annoncez-le à votre patron avant tout

Même si vous êtes tenté d’informer vos meilleurs collègues dès que vous avez reçu une lettre d’offre d'emploi signée, on considère qu’il est préférable d’aviser votre patron en premier lieu. La principale raison : vous ne voudriez pas qu’il l’apprenne d’une autre façon. Il devrait l’apprendre en premier lieu, parce que c’est lui qui subira le plus les conséquences de votre départ. Il doit s’assurer que les tâches correspondant à votre poste seront terminées. Il doit commencer dès que possible à planifier votre remplacement. Le commérage voyage à la vitesse de l’éclair dans les bureaux, et ce, même si vous faites promettre à vos collègues de garder le secret. Par conséquent, faites-vous une faveur et annoncez votre départ à votre patron en premier lieu. C’est de votre bouche qu’il devrait apprendre votre départ et non d’un collègue adepte du commérage qui a capté une conversation ou d’un collègue incapable de garder un secret qui a vendu la mèche.

remettez votre démission en personne

La meilleure façon consiste à remettre votre avis à votre supérieur immédiat en personne. Apportez votre lettre de démission comportant tous les détails de votre départ et remettez-la après avoir annoncé verbalement votre départ. Peu importe l’inconfort que suscite chez vous une telle démarche, il s’agit de la chose à faire sur le plan professionnel. Si vous devez absolument remettre un préavis et êtes incapable de vous adresser à votre patron en personne, un appel téléphonique représente la deuxième meilleure option. De plus, tenez-vous prêt à faire face à l’étonnement de votre patron si votre nouvel emploi sort de nulle part. Sachez également qu’il pourrait vous poser des questions, par exemple, au sujet de votre dernier jour d’emploi, des raisons pour lesquelles vous prévoyez partir ou de votre futur employeur. C’est à vous de décider de répondre honnêtement ou non à ces questions, mais préparez votre réponse d’une manière ou d’une autre.

vous n’êtes pas tenu de donner des explications

Vous n’êtes pas obligé de donner les raisons véritables de votre départ, en particulier si celles-ci ne feraient que jeter de l’huile sur le feu. Peut-être détestez-vous votre supérieur responsable de la micro-gestion ou peut-être êtes-vous simplement en quête de changement. Peu importe la raison et peu importe qu’elle soit bonne ou mauvaise, cela ne regarde que vous. À moins, évidemment que vous ne souhaitiez en parler. Le simple fait de quitter votre emploi ne signifie pas que le temps est venu de déballer toute cette rancune que vous avez accumulée au cours des ans. Vous pourriez assurément vous sentir soulagé d’évacuer tout ce que vous avez sur le cœur, mais vous ne feriez probablement que rendre vos quelques dernières semaines misérables. N’oubliez jamais la règle d’or : si vous n’avez rien de gentil à dire, ne dites rien. Voilà qui nous amène au sujet suivant…

ne coupez pas les ponts

Lorsque vous avez un pied dans la porte, il est facile de vous dire : « Peu importe ce que je dis, je n’aurai plus à traiter avec ces gens! » Cependant, vous seriez étonné de constater à quel point plusieurs industries sont petites. Vous ne savez jamais si un ancien collègue pourrait redevenir soudainement votre collègue. Vous ne savez jamais si vous aurez un jour besoin de références d’un ancien patron. Il est toujours préférable de préserver ses contacts professionnels et son réseau. Autrement dit, vous devez faire preuve de gentillesse. C’est vous qui partez. C’est vous qui provoquez ce changement. Par conséquent, c’est à vous que revient l’obligation d’agir avec sagesse et de protéger vos relations professionnelles.

soyez prêt pour une entrevue de départ

La plupart des grandes entreprises organisent une entrevue de départ votre dernier jour. Cette entrevue vise à comprendre les raisons de votre départ afin que le service des RH puisse améliorer son processus de rétention des employés à l’avenir et possiblement s’attaquer aux problèmes qui vous ont poussé à plier bagage. C’est à vous de décider du degré d’honnêteté dont vous allez faire preuve. Si vous croyez qu’il existe des problèmes légitimes que les RH devraient connaître et résoudre, n’hésitez pas à en faire part. Si vous croyez qu’en décrivant ces problèmes vous ne ferez qu’empirer la situation ou que ceux-ci resteront lettre morte, n’hésitez pas à les garder pour vous. Il y a cependant une exception. Si les raisons de votre départ sont de nature criminelle – comme le harcèlement, un vol, la corruption, etc. – il est habituellement préférable de ne pas les enfouir sous le tapis. Mais à la fin de la journée, rappelez-vous que vous partez. Vous ne serez pas responsable de ce qui arrivera après votre départ.

n'oubliez pas de poser des questions

Votre départ suscitera probablement une tonne de questions. Qu’adviendra-t-il de votre dernier chèque de paie? De vos prestations de santé ou de soins dentaires? Et de votre RÉER? Si votre employeur compte sur une équipe des RH efficace, il fera tout en son possible pour que votre transition se déroule de la manière la plus harmonieuse possible et il répondra au plus grand nombre possible de ces questions. Cependant, il ne lit pas dans vos pensées. Par conséquent, vous pourriez poser certaines questions dont vous devrez connaître les réponses avant votre départ. Dressez la liste de tout ce que vous devez savoir ou de tout ce dont vous devez vous occuper avant de partir.

partez sur une bonne note

Après avoir remis votre avis, vos deux dernières semaines pourraient vous sembler inutiles. Ne vous laissez pas tenter de ralentir la cadence et d’en faire le moins possible pour la simple raison que votre mandat tire à sa fin. Tout au long des derniers jours, continuez de donner votre 100 %. Vos collègues se souviendront de votre comportement au cours de ces derniers moments. Vous pouvez être certain que si vous vous transformez soudainement en un employé grincheux et désintéressé, ce sera le souvenir que vous laisserez à vos collègues lorsqu’ils penseront à vous. Au nom de votre réseau professionnel, donnez le meilleur de vous-même jusqu’à la fin. De plus, faites tout en votre pouvoir pour transférer les connaissances importantes et pour clore ou attribuer les projets importants auxquels vous êtes affecté. Vous contribuerez ainsi à rendre la transition aussi harmonieuse que possible. Efforcez-vous également de faire en sorte que vos dernières interactions avec vos collègues soient positives. Qu’il s’agisse de savourer un dernier repas en leur compagnie ou simplement de prendre le temps de remercier tout un chacun, il est important que vous partiez sur une note positive.

À la fin de la journée, vous comprendrez qu’une démission est un aspect indissociable du travail d’un professionnel. De nos jours, l’individu moyen occupe 11 emplois au cours de sa vie, de sorte qu’apprendre à remettre un préavis de deux semaines est une compétence qui vous servira longtemps, à moins que vous n’ayez l’intention de rester fidèle à votre employeur actuel jusqu’à la fin de votre vie professionnelle.

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